L’arrivée du beau temps et des journées très ensoleillées s’accompagne inlassablement d’une cohabitation forcée entre vos animaux de compagnie et de nombreux insectes. Parmi ceux-ci, vos chiens font fréquemment la rencontre (parfois douloureuse) de certains hyménoptères. Il s’agit de cette classe d’insectes qui regroupe notamment les abeilles, les guêpes, les bourdons ou encore les frelons par exemple. Si la douleur générée par une piqûre d’insecte est un problème pour votre animal, il n’est pas le seul danger à prendre en considération, en particulier si celui-ci est allergique. Que faire si votre animal se fait piquer ? Faut-il toujours s’en inquiéter ? Quels sont les risques pour la santé de votre compagnon ? Toutes les réponses à ces questions sont disponibles dans cet article.
Tout d’abord, il est important de préciser que dans cet article, nous traiterons uniquement des conséquences négatives que peuvent avoir ces insectes sur la santé de votre animal. Cependant, ils possèdent un rôle primordial dans l’équilibre de la biodiversité locale. Il ne s’agit donc pas de tirer à boulets rouges sur ces insectes mais simplement de vous avertir et de vous conseiller sur la façon dont vous devriez réagir en cas de rencontre malencontreuse avec votre animal de compagnie.
Les hyménoptères possèdent un dard grâce auquel ils peuvent piquer pour se défendre lorsqu’ils identifient une menace potentielle. Votre chien comme votre chat peuvent représenter cette menace du fait de leur taille et de leur comportement. En effet, certains chiens ou chats sont curieux et viennent les renifler pour découvrir ce que sont ces petites bêtes qui volent, d’autres présentent un comportement de jeu envers ces insectes et tentent de les attraper au vol pour s’amuser.
Contrairement aux guêpes et aux abeilles, les bourdons et les frelons ne perdent pas leur dard après une piqûre, ce qui signifie qu’ils peuvent piquer votre animal plusieurs fois de suite. Concernant les abeilles, celles-ci libèrent des phéromones au moment de la piqûre, permettant d’alerter la colonie qui, si elle est relativement proche, peut venir au contact de votre animal dans un laps de temps relativement court.
Les situations où le risque de piqûres est augmenté sont les suivantes :A l’occasion de la piqûre, l’insecte libère au niveau de son dard, pour augmenter ses capacités de défense, une quantité variable de venin. Il est à noter que ce sont uniquement les femelles qui possèdent du venin au niveau de leur dard.
Ce venin est composé de nombreuses enzymes, ainsi que d’autres molécules appelées des amines, pouvant être responsables de différents symptômes. Parmi elles, l’histamine peut provoquer, dans le meilleur des cas, une inflammation locale (douleur, rougeur et gonflement au niveau de la zone d’inoculation) et de simples démangeaisons. Une certaine proportion d’animaux présentera une réaction allergique en supplément, en fonction de leur sensibilité. Enfin, dans les cas les plus graves, il est possible d’observer une destruction des globules rouges ou encore un choc anaphylactique (emballement du système immunitaire pouvant conduire à un arrêt cardiaque ou un arrêt respiratoire de l’animal).
Ce venin est composé de nombreuses enzymes, ainsi que d’autres molécules appelées des amines, pouvant être responsables de différents symptômes. Parmi elles, l’histamine peut provoquer, dans le meilleur des cas, une inflammation locale (douleur, rougeur et gonflement au niveau de la zone d’inoculation) et de simples démangeaisons. Une certaine proportion d’animaux présentera une réaction allergique en supplément, en fonction de leur sensibilité. Enfin, dans les cas les plus graves, il est possible d’observer une destruction des globules rouges ou encore un choc anaphylactique (emballement du système immunitaire pouvant conduire à un arrêt cardiaque ou un arrêt respiratoire de l’animal).
La prise en charge d’un animal va dépendre de son évolution dans les minutes suivant la piqûre.
Si votre animal ne change pas de comportement ou ne présente qu’une simple réaction inflammatoire locale, généralement la lésion ne dépasse pas 1cm de diamètre et se résorbe spontanément en 24-48h, sans nécessité de mettre en place le moindre traitement.
Si votre animal, en revanche, manifeste des signes de douleur qui persistent dans le temps, des démangeaisons sévères, une réaction allergique (gonflement généralisé, très souvent visible au niveau de la face) ou une dégradation de son état général, il est fondamental de le présenter à un vétérinaire en urgence afin de mettre en œuvre une prise en charge thérapeutique adaptée à son état. Si votre vétérinaire est disponible, il doit être votre interlocuteur privilégié. Dans le cas contraire, il est nécessaire de consulter une structure d’urgence car votre animal ne peut pas attendre plusieurs heures pour être pris en charge.
Dans le cas particulier où votre animal s’est fait piquer par plusieurs insectes ou plusieurs fois d’affilée, même sans modification immédiate de son comportement, il est tout de même fortement recommandé de le faire évaluer par un vétérinaire. On estime en effet qu’il suffit d’une vingtaine de piqûres pour mettre en jeu le pronostic vital d’un chien de 5kg !
Enfin, si votre animal a gobé l’insecte, il en va de même. Toujours le présenter pour une consultation vétérinaire afin de pouvoir évaluer son état et le placer sous surveillance quelques temps.
Dans le cas particulier où votre animal s’est fait piquer par plusieurs insectes ou plusieurs fois d’affilée, même sans modification immédiate de son comportement, il est tout de même fortement recommandé de le faire évaluer par un vétérinaire. On estime en effet qu’il suffit d’une vingtaine de piqûres pour mettre en jeu le pronostic vital d’un chien de 5kg !
Enfin, si votre animal a gobé l’insecte, il en va de même. Toujours le présenter pour une consultation vétérinaire afin de pouvoir évaluer son état et le placer sous surveillance quelques temps.
Si vous savez déjà que votre animal est allergique, il est plus prudent de l’emmener rapidement chez le vétérinaire le plus proche afin de procéder à la prise en charge d’urgence.
Si au contraire il s’agit du premier épisode, vous ne pouvez évidemment pas savoir si votre animal va présenter une réaction allergique ou non. Il convient alors de le surveiller et au moindre doute de le présenter à votre vétérinaire. Les signes qui doivent vous encourager à consulter sont ceux d’une réaction allergique (gonflements au niveau de la face) ou l’apparition de signes généraux comme des vomissements, de la diarrhée, une baisse de forme importante, des difficultés respiratoires...
Il est important de signaler que même une « petite » réaction allergique peut entraîner la mort de l’animal par asphyxie en raison de l’augmentation de volume de la langue de l’animal qui va venir obstruer la trachée et donc les voies respiratoires. Tout animal qui s’est fait piquer par un insecte est donc potentiellement à risque de se dégrader très rapidement.
Ce que vous pouvez faire dans tous les cas, si vous assistez à la piqûre, c’est tenter de localiser la zone d’inoculation. Si vous y observez des dards plantés dans la peau, les retirer à l’aide d’une pince à épiler et les compter pour savoir combien de fois, a minima, votre animal a été piqué. Il est ensuite possible d’appliquer du froid sur la lésion afin de calmer la douleur et la réaction inflammatoire locale. Certains baumes ou certaines pommades apaisantes, à base d’aloe vera par exemple, peuvent être intéressants à utiliser en complément. Enfin, vous pouvez nettoyer soigneusement la zone à l’aide d’un antiseptique.
Il est parfois rapporté qu’appliquer une source de chaleur à proximité de la zone permet de neutraliser le venin. Cette procédure peut être intéressante mais risquée si votre chien est excité et/ou si vous ne vous sentez pas à l’aise en raison du stress que génère chez vous cette situation. Le mieux étant l’ennemi du bien, si vous n’êtes pas parfaitement sûr de vos gestes, il vaut mieux s’abstenir et laisser le vétérinaire adopter une prise en charge optimale.
Généralement, une fois tout risque vital écarté, votre animal recevra une injection de corticoïdes afin de calmer le système immunitaire et donc la réaction allergique et une injection d’anti-histaminique afin de faire baisser le taux d’histamine dans le sang de votre animal et ainsi lutter contre tous les symptômes qui lui sont associés (gonflement, démangeaisons...).
Dans le cas où votre animal présente une forme grave, des mesures de réanimation plus intenses seront réalisées comme une oxygénothérapie et une mise sous perfusion en hospitalisation. La recherche de complications au niveau de l’organisme tels qu’une insuffisance rénale ou une anémie sera également mise en œuvre.
Vous voilà au courant de toutes les informations d’intérêt concernant le sujet des insectes et de leurs méfaits potentiels chez nos animaux de compagnie. Dans ces situations, le maître-mot reste toujours la prudence et le message clé est donc de ne pas hésiter à consulter en structure vétérinaire dès que vous avez le moindre doute sur une piqûre d’insecte.